La punaise de lit
La punaise de lit est un parasite hématophage de l’homme, c’est-à-dire qu’elle se nourrit exclusivement du sang de l’hôte humain qu’elle a choisi.
Mesurant la taille d’un pépin de pomme, elle se faufile facilement dans les recoins du logement et sort de sa cachette la nuit, quand notre vigilance est au plus bas.
Elle est attirée par le CO2 que nous dégageons, notre odeur corporelle et la chaleur que nous produisons. Elle détecte donc notre présence même dans le noir.
Le plus souvent, sa présence se traduit par des piqûres alignées sur des parties découvertes du corps humain.
La punaise de lit a su s’adapter à l’évolution de notre mode de vie. Ayant pratiquement disparu dans le courant des années 50, elle connait une recrudescence depuis le début des années 90 suite à la mondialisation des échanges et à l’interdiction des insecticides trop dangereux pour la santé.
On distingue 2 espèces de punaises de lit : cimex hemipterus principalement présente en Asie et en Afrique, et cimex lectularius présente sur toute la surface du globe.
D’abord recensée aux États-Unis, elle s’est propagée en France à partir de 2008 ou la première infestation a été constatée par la SNCF.
Outre sa discrétion et sa capacité à s’adapter à un environnement hostile, la punaise de lit se démarque par sa capacité à proliférer de manière exponentielle dès qu’elle contamine un lieu.
Si rien n’est fait pour l’éliminer, une punaise de lit peut déclencher une infestation de plusieurs dizaines de milliers de punaises en l’espace de 6 mois, d’où la nécessité d’intervenir au plus vite.
On considère une intervention réussie lorsqu’il ne reste PLUS AUCUNE punaise de lit dans le logement. Pour cela, il faut mettre en place une démarche méthodique qui peut faire intervenir des moyens de lutte mécanique (aspirer les zones infestées), physique (nettoyer ses vêtements à 60 degrés, appliquer de la vapeur sur les zones difficiles d’accès), et des traitements qui apportent une durabilité d’efficacité, indispensable à l’élimination des punaises adultes et des larves protégées par un cocon.
Une fois totalement débarrassé de l’infestation, une attitude préventive de tous les instants s’impose pour éviter une nouvelle contamination.
Comment bien agir ?